csp démission rupture volontaire

Le Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP) accompagne les salariés licenciés pour motif économique en leur offrant des aides pour un retour rapide à l’emploi. Il comprend une allocation spécifique (ASP) et un accompagnement personnalisé. Ce dispositif, géré par France Travail, répond à un besoin spécifique des salariés en situation de licenciement économique.

Peut-on accéder au CSP en cas de démission ?

Malheureusement, le CSP n’est pas ouvert aux salariés ayant démissionné ou ayant choisi de rompre volontairement leur contrat de travail. En effet, l’accès au CSP se limite aux ruptures pour motif économique, où l’employeur doit informer le salarié de cette option.

Dans le cadre d’une démission, un salarié peut explorer des alternatives. Par exemple, les démissions légitimes (comme un déménagement pour suivre un conjoint) peuvent ouvrir le droit à certaines allocations chômage, notamment l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). France Travail offre aussi des aides pour ceux qui cherchent à se former ou à changer de carrière.

Que se passe-t-il si le salarié refuse le CSP ?

Lorsqu’un employeur propose le CSP, le salarié dispose d’un délai de 21 jours pour l’accepter. En cas de refus, le salarié peut bénéficier de l’allocation chômage classique (ARE), mais perd les avantages spécifiques du CSP, tels que l’allocation ASP (supérieure à l’ARE) et l’accompagnement renforcé.

Existe-t-il des solutions alternatives ?

Dans certaines situations, comme une démission pour des raisons légitimes, le salarié peut faire appel à l’ARE. Cette allocation représente une aide précieuse pour ceux qui quittent volontairement leur poste et remplissent les conditions nécessaires. Il existe également des programmes de reconversion ou de formation continue, accessibles via France Travail, pour soutenir les personnes souhaitant évoluer professionnellement après une rupture de contrat volontaire.

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